Argelès et la révolution, le temps des initiés ?

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Né en 1706 à Fontrabiouse, Marc SURJOUS, « berger de brebis », abandonna ses transhumances pour se fixer à Argelès où il se marie en 1735. A sa mort en 1759, son fils, Marc SURJUS, héritier universel, est âgé de 14 ans. Nous retrouvons Marc SURJUS en 1814 propriétaire de la quasi-totalité des bâtiments du château et du hameau de Taxo, du château de Pujols, de l’ermitage de Sainte Madeleine et d’une maison à l’ancienne abbaye de Valbonne. Au total, l’ensemble de ses propriétés, bâties et non bâties, s’étalait sur 180 hectares.

Né à Laroque en 1753, issu d’une branche de la « Noblesa Catalana » dont les origines remontent à Vinça en 1619, Julien BORDES est vicaire d’Argelès de 1784 à 1789, pendant 6 mois en 1790 et 5 mois en 1791. Ensuite curé constitutionnel de Laroque en 1792. Enfin défroqué et marié, il devient Agent National du District Révolutionnaire de Céret en 1793.

Une possible collusion entre Marc SURJUS, l’un des principaux bénéficiaires de la vente des biens nationaux, et Julien BORDES à la source de l’information interpelle Jean-Pierre Bisly.

Étalées sur plus de 12 ans, les recherches de l’auteur s’orientent sur la période 1794-1795 concernant la vente des biens des émigrés où l’on a pu constater cette collusion, mais aussi le rôle non négligeable d’autres comparses.

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