Le 8 juin 1939, José entre à l’usine de Paulilles où il poursuit son chemin d’exilé… et partage le quotidien de femmes et d’hommes qui vivent en vase clos. Tout sur place – habitations, école, petite épicerie et bien sûr leur outil de travail – favorise cet entre soi. Ils consacrent leurs journées à un travail laborieux et dangereux, ponctuées de moments plus heureux.
C’est là que José rencontrera celle qui deviendra sa compagne. Ils vivront ensemble jusqu’à la mort de ce dernier, bien des années plus tard.
Des luttes d’influence, entre direction et syndicat, en particulier la CGT très active sur ce site du groupe Nobel, agitent souvent cette micro société.
Dans ce roman historique, Barbara Bordes raconte, avec précision et sensibilité, le quotidien de « L’exilé de Paulilles », des ouvrières et ouvriers de la dynamiterie qui fonctionnera jusque dans les années quatre-vingt.