Les Escales du Silence

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15.00 

 

« …Ce jour d’avril 2001 et les suivants, Louise et Gaby allaient cheminer dans le demi-siècle passé comme dans un labyrinthe, avec ses impasses, ses pièges et ses allers retours.

A l’abri des bourrasques, Gaby nettoyait sa vitrine. Pas un nuage n’avait résisté à la tramontane. Rien ne venait brouiller la limpidité de l’air. Il vit arriver Louise. Ils n’avaient pas beaucoup parlé depuis son retour et cela l’attristait. Il lui proposa de boire un café, en plein soleil, sur les marches de la rampe de la Marinade jouxtant son magasin. Elle était allée courir jusqu’à la jetée pour vaincre l’oppression qu’elle avait ressentie dans cet appartement resté fermé si longtemps comme un tombeau.

– Tu sais, Gaby, j’ai trouvé des choses étonnantes, vraiment… »

Pour trois générations d’hommes et de femmes confrontés à leurs drames, leurs renoncements et leurs espoirs inavoués, Port-Vendres devient l’escale du silence.

Peinture et film tout à la fois, des années 1940 au début du XXIe siècle, ce roman dévoile les souvenirs d’Elias et de Gaby.

Ressurgis du passé, ils bouleversent le présent dans d’inattendus dénouements.

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